samedi 16 juin 2012

Transition

Il est temps de faire migrer totalement mes billets sur le nouvel hébergeur en place depuis quelques semaines. Je ne mettrai par conséquent plus à jour le blog sur cette adresse-ci, et pour continuer à suivre mes billets vous devrez vous rendre sur la page tugais.com.

La multiplication des commentaires depuis quelques jours sur les deux hébergeurs m’ont poussé à accélérer quelque peu la transition bien que le nouveau site ne soit pas totalement prêt et qu’il manque encore quelques petites choses.

Je vous invite à tester également le nouveau site sur votre smartphone ou votre tablette, le site a été spécialement optimisé pour la lecture sur les appareils mobiles. N’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience dans les commentaires du nouveau blog.

Je tiens à remercier tous ceux qui participent activement ou plus discrètement à la vie de ce blog et espère vous retrouver sur la nouvelle formule de Paintball Corner.


vendredi 15 juin 2012

Paintball Access

C’est le nom du nouveau site de news américain qui a vu le jour il y a un peu moins d’un mois. Cet outsider s’annonce d’ores et déjà comme un incontournable du bout de toile consacré au paintball, certains signes ne trompent pas.

Depuis un mois, Paintball Access monte progressivement en puissance. Reprenant le concept de portail paintball, le site propose un nombre impressionnant de contenus : articles, analyses, tests, vidéos, podcasts, forums, etc. … Du contenu déjà repris et relayé par les plus grosses écuries US (équipes comme industriels) par le biais de leur compte Twitter ou Facebook.

Là où j’annonçais encore la mort des sites web traditionnel francophones dans mon dernier billet, la communauté américaine s’emploie à nous prouver au contraire que ces mêmes sites ont encore de beaux jours devant eux. En l’espace de deux ans, ce sont pas moins de trois portails communautaire paintball qui ont ouverts leur porte aux États-Unis : Pro Paintball, Social Paintball, Paintball Access.

Je vous le concède, la communauté américaine est infiniment plus importante que la communauté francophone et il est logique que la proportion des sites traitant de paintball soient plus nombreux de l’autre côté de l’Atlantique. Cela dit, ce n’est pas le nombre de sites web que j’aimerais mettre en lumière mais le mode même de leur fonctionnement.

L’une des différences majeurs entre les sites américains et francophones réside dans la présence de joueurs évoluant ou ayant évolué à haut niveau au sein du staff. Ces joueurs ont une telle passion pour leur sport qu’ils n’hésitent pas une fois en dehors des terrains à faire vivre leur passion à travers un site de paintball. En plus d’apporter un crédit non négligeable au site internet auquel ils apportent leur contribution, ils permettent également de par leur statut d’avoir des connections dans le milieu compétitif et de pouvoir proposer du contenu difficilement réalisable dans un autre contexte.

Est-ce que vous aussi vous vous posez la question que je m’apprête à formuler ? Pour quelle raison n’avons-nous pas de tels joueurs chez nous ? A l’heure actuelle, aucun joueur évoluant à haut niveau et faisant partie d’une équipe francophone particpe de près ou de loin à un site communautaire. Je tombe à nouveau sur la trame que j’ai commencé à déployer dans mon précédent billet. L’époque où les sites francophones fonctionnaient le mieux, c’est-à-dire l’époque de Titot.com et les “débuts” de Spirit of Paint correspond aussi à l’époque où les tauliers étaient des acteurs reconnus du milieu. Coincidence ? Je ne crois pas !

Je sais comme il est difficile de consacrer du temps à la rédaction de sujets, d’aller à la pèche aux infos. Mais, sincèrement, est-ce que le paintball pour nos joueurs ne se limitent qu’à s’entraîner en équipe et aller tirer sur les types d’en face à l’occasion de compétitions ? Où est passé l’esprit communautaire, l’envie de partage qui était il y a encore quelques années l’une des valeurs et l’un des fondements de notre discipline ?

On aborde ici un problème qui touche de plus en plus d’équipes de haut niveau francophone : leur innaccessibilité pour le parfait profane. Finalement est-ce que ce n’est pas là que se trouve aussi l’origine de la perte de vitesses des sites de paintball francophones ?*


mercredi 13 juin 2012

Le crowd funding débarque dans le paintball

Petit à petit le phénomène de crowd funding débarque dans le milieu du paintball. Après une première intiative made in France promue par le site WYL en collaboration avec l’équipe française des Tontons, c’est au tour d’une boîte de production US de faire appel à la communauté pour les aider à financer leur projet.

Le crowd funding, qu'est-ce que c'est ? La traduction littérale est "financement par la foule" ; concrètement, cette pratique consiste à faire appel à une communauté afin de trouver les fonds nécessaires à l'accomplissement d'un projet qui bénéficiera à cette même communauté. Le site de crowd funding le plus populaire du moment est Kickstarter.

Ce billet est consacré à un projet dont je me suis déjà fait l’écho sur Twitter en début d’après-midi. A savoir, un documentaire sur le milieu du paintball en compétition qui est en cours de réalisation par Iacon Pictures. Il s’agit ici de leur premier projet et après deux ans de production et de voyages à travers les États-Unis, l’équipe arrive au bout du rouleau sur le plan financier. C’est là où nous intervenons.

Le but avoué n’est pas de se rapprocher des productions DerDer, PB Fashion, Traumahead et consorts en proposant de l’action non stop pendant 60 minutes, mais plutôt de proposer un documentaire à la façon d’un Heroes for a day de Monkey with a Gun, c’est à dire une vision en profondeur de ce que vivent les joueurs de quelque niveau que ce soit. Les protagonistes présentés dans ce documentaire représentent toute la couche compétitive de notre activité, de joueurs novices en Division 4 aux joueurs Pro dont nous connaissons tous les noms.

À une époque où l’essentiel des vidéos sont disponibles gratuitement sur le net et ne dépeignent que des phases d’action pures et dures sur fond de dubstep, cette nouvelle boîte de production mise gros en pariant sur une approche plus réfléchie et pédagogique. Ils ne cachent d’ailleurs pas leur intention, par le biais de cette vidéo, de faire connaître le paintball à un public plus large que les pratiquants. 0bjectif louable mais sur lequel certains ténors du genre - dont la majorité ont disparu aujourd’hui - ce sont cassés les dents.

Quoi qu’il en soit, ce genre d’initiative est toujours bonne à prendre et surtout à soutenir. N’hésitez pas à faire un geste pour les soutenir par le biais de leur page Kickstarter. Dans le cas où leur projet n’atteindrait pas la somme minimale pour être financée, ne vous inquiétez pas votre participation ne sera pas prélevée. A vot’ bon coeur m’sieurs, dames.*


mardi 12 juin 2012

Paintball Web : État des lieux

Alors que j’allais entreprendre la rédaction d’un nouveau billet pour le blog traitant d’un nouveau projet de crowd funding lié au monde du paintball, je me suis fait violence pour me rendre sur la page Facebook de Spirit of Paint.

Transition

Le constat de la mort de SOP n’est pas avéré, les quelques voix qui s’élèvent de temps en temps sur le forum pour réclamer un retour à la “normale” sont pour la plupart celles de personnes ayant connu les anciennes versions de Spirit of Paint, des vieux de la vieille pour la plupart, des grognards du paintball francophone.

Alors qu’il y a plus d’un an je faisais l’apologie du web participatif et de l’absence de politique claire du web paintball francophone vers les réseaux sociaux pour acquérir et/ou conserver des lecteurs, la situation s’est aujourd’hui drastiquement inversée. Aujourd’hui SOP est de nouveau un vecteur de communication et une simple visite sur leur page Facebook finira par vous convaincre. Des infos à profusion, des tonnes de photos, des vidéos, etc.… Tout y est.

Seulement voilà, il n’y a plus aucun travail rédactionnel derrière SOP. Il est vrai que ce type de contenu a été dévolu au dernier né du portail communautaire : Paintball News. Aujourd’hui, sous prétexte de vouloir coller à la tendance, toute l’attention de SOP s’est tourné vers Facebook et cela au détriment des internautes ayant décidé de se passer des services de ce géant du web.

Le résultat de cette nouvelle politique “rédactionnelle” est une succession de reprises d’informations sur d’autres fils d’actualités Facebook, de liens vers des sites web, des vidéos, des photos, etc. … Les anciens lecteurs de Spirit of Paint se sont transformés d’acteurs à spectateurs. Un comble pour un réseau social sensé stimuler la particpation et l’échange d’idées.

Causes à effets ?

A plusieurs reprises, les tauliers de SOP ont fait valoir l’omniprésence des réseaux sociaux dans le quotidien des gens et le besoin de leur fournir du contenu sur un site qu’ils fréquentent quotidiennement. Ce raisonnement est effectivement le bon et je serai le dernier à vouloir le remettre en question. Cependant, cette présence ne conditionne et n’explique en rien le changement de ton et l’orientation emprunté par le site depuis un an.

L’autre raison invoquée pour le passage quasi exclusif du contenu du site web traditionnel à Facebook est l’absence d’implication des lecteurs et leur tendance à ne plus s’exprimer sur un sujet et simplement gratifier un sujet du mal famé “+1”. Peut-être que le staff de SOP s’est dit qu’il valait mieux remplacer ces “+1” en "Likes sur Facebook ? Sincèrement je n’en sais rien. Mais le fait est que je suis convaincu qu’ils ont pris le problème à contresens.

Est-ce que l’absence de particpation et d’implication des lecteurs n’est pas le résultat d’un désintérêt des sujets traités ? N’est-ce pas le signe implicite que quelque chose ne va pas dans le contenu du site web et qu’il faut entreprendre un changement, se recentrer sur des sujets qui intéressent et stimulent réellement les lecteurs ?

L’époque où les forums regorgaient le plus de commentaires et de nouveaux sujets était aussi l’époque où il y avait plus d’articles, d’interviews, de retour d’expérience, etc.… L’apparition des “+1” est apparu progressivement et parallèlement à la diffusion de plus en plus importantes de simple reprises de Press Releases. Sincèrement, que peut-on attendre des gens lorsqu’on les abreuve tous les jours de pseudos communiqués de presse ? Soyons francs, pas grand chose.

Résultats

La conséquence directe de cette absence de rédaction, de la multiplication des “copier/coller” d’annonces et mails des annonceurs est la disparition pure et simple de nos sites préférés au profit de simples pages de consultation.

Aujourd’hui, Spirit of Paint est devenu un simple agrégateurs de news. Un fil de dépêches lié au monde du paintball, une agence de presse à la sauce Agence France Presse.

Ironie du sort, les sites web tels que SOP ou même P8ntbox qui recherchaient des annonceurs afin de faire vivre leur site, offrent aujourd’hui à ces mêmes annonceurs une vitrine visible par plusieurs milliers de joueurs et cela gratuitement.

R.I.PPaintball News


vendredi 8 juin 2012

Quel règlement pour le Millennium Series ?

Ce sujet est directement inspiré des derniers évènements liés à l’altercation entre le joueur portugais Hugo Domingues (HD) évoluant dans l’équipe SPL Benfica Lisbon et un arbitre de l’Euroref. Un récapitulatif sera peut-être nécessaire pour certains, cet incident n’ayant pas été relevé par les sites francophones.

RECAP

Je n'ai été aucunement été témoin de l'évènement en question, les faits rapportés ici représentent une corrélation des témoignages de témoins direct - dont un salarié de Dye Precision - qui sont intervenu sur le forum US PB Nation

L’accident s’est produit lors d’un match du Benfica Lisbon. Un joueur portugais se fait éliminer sur le terrain et alors qu’il marche main sur la tête sur la sideline pour se diriger vers la sortie, échange quelques mots avec HD. L’arbitre surprenant l’échange, décide d’appliquer un 1for1 immédiatement. HD demande alors des explications à l’arbitre, ce dernier l’ignore et reste concentré sur la partie en cours. Après plusieurs demandes d’explications de la part de HD sans aucun effet, il tire sur le jersey de l’arbitre pour attirer son attention et ainsi provoquer une réaction et une réponse.

La réaction ne se fait pas attendre, l’arbitre décide de prendre l‘ID Card de HD, ce qui a pour effet immédiat de bannir le joueur de la manche en cours. La partie prend fin et HD invoque une réunion avec le Head Ref et l’arbitre ayant prit son ID Card. L’arbitre, donne sa version des faits et explique sa décision de prendre l’ID Card, selon lui, HD l’aurait prit à la gorge et menacé - fait contesté par plusieurs témoins direct dont un salarié de Dye Precision. Malgré la contestation des faits, le Head Ref donne raison à son arbitre et ne restitue pas l’ID Card.

Après cet entretien, HD interpelle à nouveau l’arbitre l’ayant fait bannir et lui demande si il est fier de son attitude et de son mensonge. Celui-ci se contente d’un “Shit happens”. C’est à ce moment que HD pète littéralement un câble et lève la main sur l’arbitre. Résultat : fracture du nez.

A la suite de l’évènement, le Millennium Series se fend d’un communiqué indiquant qu’elle décide de suspendre HD jusqu’à la fin de saison mais qu’il sera également banni de toute compétition pour les huit années à venir. Il ne pourra se présenter en tant que joueur, professionnel ou simple spectateur. Le Millennium Series oeuvre également à ce qu’il en soit de même sur tous les évènements liés à l’E.P.B.F, l’organisme sensé réunir et gérer l’ensemble des compétitions majeurs en Occident.

Point de règlement

Ce billet n'a PAS pour vocation de défendre HD. Son geste est inexcusable et ne peut-être cautionné sous aucun prétexte.

J’arrive ici au coeur du problème : le règlement du Millennium Series, sa mise à disposition, sa mise-à-jour, sa mise en application. Cela fait plusieurs années, que l’on voit régulièrement apparaître sur les forums - aussi bien français qu’anglophones - des demandes de la part de nouveaux joueurs pour obtenir un exemplaire du règlement de ce tournoi majeur européen. La réponse est invariablement la même, fouiller les entrailles du site du circuit et télécharger une version datée de 2006 et consulter les amendements qui sont consultables uniquement sur le site internet. Avouez que ça fait un peu tâche pour LA référence européenne.

Le problème ne se trouve pas dans la nature de la pénalité subie, le fait qu’un joueur soit banni en cas de contact physique avec un autre joueur ou un membre du corps arbitral est parfaitement justifié et documenté dans le règlement. Le hic provient sur la durée de ce banissement.

Si l’on se réfère au règlement fourni par le Millennium Series, on peut y lire au paragraphe 39 qu’un joueur impliqué dans un contact physique risque une suspension immédiate de l’évènement en cours ainsi qu’une suspension pour la manche suivante. Cependant, dans un autre paragraphe, le numéro 40, il est indiqué qu’une suspension peut-être décidée pour une durée d’un an. Dans aucun autre paragraphe ou section, il n’est fait de référence à des pénalités plus importantes.

Crédibilité

Cette incohérence me pousse à me poser quelques questions.La première question que l’on est en droit de se poser est la suivante : le Millennium Series peut-il sans aucun préavis modifier son règlement à son bon vouloir et espérer s'imposer comme un standard et une référence pour le monde du paintball ?

Cette question, je ne suis bien évidemment pas le seul à me la poser. Le blogger et propriétaire de l’équipe Tampa Bay Damage, Paul Richards, présent depuis cette année au Millennium Series fait part également de ses doutes sur l’interprétation du règlement par l’instance qui est sensé veiller au respect de celui-ci [lien].

Le responsable et boss de l‘Euroref Ulrich Staerrh, a prit la peine de répondre directement par mail à P. Richards afin d’expliquer la décision du Millennium Series - question : l’Euroref n’est pas sensé être un organe indépendant et n’offrant que ses compétences et son expertise aux promoteurs ? De ce fait, U. Staerh est-il le meilleur porte-parole pour le Millennium Series ?

La réponse donnée par mail est pour le moins évasive et peut-être catalogué dans la catégorie “langue de bois”. En l’état actuel des choses, il n’y a de toute façon, aucune mention d’exclusion supérieure à une année, même dans le cadre d’une altercation entre un joueur et un membre du corps arbitral dans le règlement actuellement en circulation sur le site du Millennium Series.

Conclusion

Toutes ces questions qui émergent mettent en lumière certains manques de l’une des institutions majeures du paintball. J’ai envie de croire que tout ceci aurait pu être éviter avec une meilleure communication et plus de transparence quand au processus de prise de décision.

A cela vient s’ajouter un problème directement lié à la décision prise lors des faits par l’arbitre et le Headref et à posteriori par le Millennium Series. L’absence de prise de recul par l’Euroref sur les propos tenus par l’arbitre à l’origine de la discorde. Mais c’est un autre sujet qui fera l’objet d’un autre billet qui viendra conclure cet épisode en deux parties.*



lundi 4 juin 2012

Paintball Corner déménage

Après presque deux mois sans aucun nouvel ajout sur le blog - et à peine plus sur le fil Twitter - je m’apprête à déplacer le contenu de ce blog vers un nouvel hébergeur et en prime avec un nouveau design.

Qu’attendre de ce déménagement ? Concrètement, pas grand chose, comme je l’avais déjà évoqué dans un post précédent, c’est avant tout une décision qui consiste pour moi à me dégager des services fournis par Google.

Cela dit, quitte à jouer la carte du changement, autant essayer de revoir (légèrement) le concept du blog. Bien évidemment je partagerai toujours mes réflexions et idées sur des sujets d’actualité paintball, des traductions, mais je vais essayer également de proposer un peu plus de contenus par le biais de liens vers des sujets qui auront attirés mon attention. Ces liens pourront tout aussi bien comporter des vidéos, des articles, des messages sur des forums, etc. … Tout ce qui finalement m’interpelle et me semble pertinent.

Dernier point concernant ce changement. L’adresse du blog changera, changement d’héberger oblige, et je reviendrai vers un nom de domaine que je possède depuis plusieurs années et qui m’ai tout à fait personnel. Vous pourrez donc me retrouver sur tugais.com dans les jours à venir.


jeudi 19 avril 2012

Nouveau regard sur le Millennium Series

Ce billet est consacré à une série d’articles écrit par le propriétaire et manager de l’équipe US Tampa Bay Damage, Paul Richards, et dont certains textes m’ont inspirés pour écrire quelques billets sur Paintball Corner. Voici ses impressions sur le paintballmade in Europe.

Tampa Bay Damage est pour ceux qui l’ignorent l’équipe US du moment. Elle a réellement explosée ces trois-quatre dernières années et fait de plus en plus parler d’elle en Europe grâce à ses très bons résultats sur les manches du circuit PSP. Il semblait presque logique et légitime, que ce nouveau contender fasse le pas et vienne prendre le pouls du Millennium Series.

Première constatation en visitant le blog de Paul Richards, le Millennium Series ne l’a pas laissé indifférent. Ce n’est pas moins de trois (longs) billets qui lui sont consacré après la première manche à (coufcouf) St-Tropez - excusez-moi j’ai été pris d’une légère toux. Il y aborde entre autres, le choix du spot et l’organisation, le niveau de jeu, etc. …

L’emplacement

Le Millennium Series est toujours à la recherche d’une première étape de prestige. Malagá aurait pu faire office de candidat de choix, malheureusement l’époque à laquelle débute le circuit coïncide avec une météo franchement hostile et beaucoup se souviennent encore des terrains complètement détruits de l’édition 2010.

Le nouveau candidat en lice cette année est Puget-sur-Argent aka St-Tropez. Les impressions de Paul Richards sont mitigés. Les commodités ont été selon lui très moyennes, voir passables. Et selon lui, cette étape est loin de pouvoir faire office de vitrine au tournoi comme peut le prétendre Huntington Beach pour la NPPL.

Toutefois, les infrastructures même du Millennium Series l’ont agréablement surpris. Il a découvert un circuit offrant un confort au standard US - tout du moins côté PSP, il dénigre ouvertement celles de la NPPL - influençant de façon positive le déroulement des parties pour les équipes. Lui qui se montrait sceptique à la base par le système instauré par le circuit consistant à jouer deux matchs simultanément sur le même terrain en alternant les équipes à chaque point joué n’a pu que constater que le système est fonctionnel et efficace, permettant au Millennium Series d’obtenir un gain de temps considérable vu le nombre de terrains déployés (“juste” quatre).

Les matchs

On attaque ici le point intéressant de ses billets consacrés à cette première manche du Millennium Series. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne se montre pas tendre, comparant les équipes évoluant en SPL et CPL à des équipes de D4 de la PSP. Oui ça pique.

Bien sûr, il y a des exceptions, mais de façon générale, il pointe du doigt le manque de cohésion des équipes. Il reconnaît, que le niveau de jeu individuel des joueurs n’est pas à remettre en cause, mais que cette expertise n’est pas mise au profit des autres joueurs de l’équipe. Les équipes européennes se contentent de parodier maladroitement le jeu US. Son constat est que le jeu européen est plus basé sur la vitesse d’exécution et l’agressivité incontrôlé que sur la construction et la coordination.

Autre point mis en avant dans sa série de billets, l’arbitrage. Le Millennium Series mais aussi les joueurs européens ont toujours tendance à mettre en avant l’excellence du corps arbitrale du circuit. Encore une fois, Paul Richards, n’y va pas avec le dos de la cuillière et tape sur l’Euroref en pointant son manque de régularité dans la qualité de l’arbitrage.

Il ne dénigre pas la politique de tolérance zéro appliquée en Europe, au contraire, il lui trouve des attraits évidents, par contre, cette politique suppose que les arbitres soient toujours au top. Ce qui bien évidemment n’est pas toujours possible, encore plus après quelques jours d’arbitrage dans les jambes.

Retour d’expérience

L’expérience du tournoi lui-même n’a pas été trop dépaysante pour l’équipe. Comme Paul Richards l’indique, il leur faudra cependant prendre le pli d’un tournoi où l’ambiance est un tantinet moins “ennervé” que ce à quoi ils sont habitués aux US.

Il n’y a plus qu’à attendre la fin du mois de Mai et la prochaine manche à Bitbug en Allemagne, pour voir quelles seront les solutions apportées au jeu de Tampa Bay Damage et ainsi s’adapter au jeu européen.


mardi 17 avril 2012

En chantier (2)

Après un bon mois sans nouvelle, me voici de retour sans la mise-à-jour promise pour le blog. A vrai dire, j’ai trouvé une solution alternative à Wordpress il y a peu de temps et je suis en train de la tester avant de la déployer pour Paintball Corner - sans compter le fait que contrairement à WordPress, il s’agit d’une plateforme soumise à une cotisation mensuelle.

Ce billet n’a pour vocation que de faire une petite mise-à-jour. Je sais à quel point l’absence de nouvelle d’un site que je fréquente peut me stresser.

Quoi qu’il en soit, la vraie (bonne ?) nouvelle, c’est que j’ai repris la rédaction des billets laissés en suspend. Très logiquement, le prochain sujet traitant de paintball devrait paraître dans les 24h à venir et sera l’occasion de faire un petit retour en arrière sur la première manche du Millennium Series.


mercredi 28 mars 2012

Statistiques (2)

J'avais déjà évoqué dans un post précédent, la volonté de la PSP de mettre en place l'utilisation de statistiques à partir de la saison 2012. Malgré les déboires dûes aux intempéries lors de la première manche empêchant les matchs de la division Pro d'être menée à leur terme, un premier jet a été rendu public lors d'un communiqué conjoint de la PSP et de la SMP.

Un récapitulatif des statistiques rendues disponibles s'impose. On trouve deux types de stats, les stats générées au niveau de l'équipe (désignées par le terme team) et celles générées au niveau individuelle (je dois vraiment préciser comment reconnaître ces dernières ?) :

  • Le point marqué - team
  • Le temps de jeu restant - team
  • Le gagnant du point - team
  • Les time out - team
  • Les pénalités appliquées - individuelle
  • Le numéro du joueur - individuelle
  • Le nom du joueur - individuelle
  • Le poste du joueur - individuelle
  • Le nombre de matchs joués - individuelle
  • Le ratio de matchs gagnés/perdus incluant un goal average - individuelle
  • Le nombre de joueurs éliminés - individuelle
  • Le pourcentage d'efficacité - individuelle
  • Le nombre de fois où le joueur a été éliminé au break - individuelle


Contrairement à ce que je pensais, il y a bien plus que des statistiques liées à l'utilisation du lanceur. On atteint ici une quantité impressionnante de données, qui une fois compilées permettent d'avoir un véritable outil d'analyse.

La volonté d'inclure des stats dans le paintball est une véritable arlésienne qui durent depuis plusieurs années aux US. Le spectateur sportif américain ne prend au sérieux une discipline que lorsque celle-ci offre la possibilité de la dissequer dans les moindres détails et cela à travers un ensemble de chiffres et de ratio. Ce que proposent aujourd'hui la PSP et la SMP est pour beaucoup de joueurs américains un rêve qui devient vrai.

Sur un plan purement mercantile, la PSP vient de trouver un nouvel argument commercial face à la NPPL pour attirer de nouveaux joueurs qui sont conditionnés depuis leur enfance à compulser et à vouer un véritable culte aux chiffres leur permettant de comparer joueurs et équipes au sein d'un même championnat.

Retombée de l'utilisation des statistiques dans le monde du paintball, la possibilité offerte à n'importe qui de pouvoir juger des performances d'un joueur ou d'une équipe, même en ne suivant pas l'actualité sportive du championnat en question. Ainsi des joueurs qui aujourd'hui évoluent dans l'ombre, auront la possibilité de se faire repérer plus facilement par d'autres équipes, ou par des sponsors grâce à une feuille de résultats aguicheuse.

Autre conséquence de l'adoption de ces statistiques, les personnes extérieures au paintball pourront également d'un seul coup d'oeil reconnaître les joueurs qui sortent du lot. De quoi peut-être attirer de nouveaux afficionados du chiffre, tout du moins aux US.

Il est encore trop tôt pour connaître quelles seront les retombées de l'utilisation de ces stats sur le déroulement des manches à venir. Il faudra probablement une ou deux manches supplémentaires pour voir fleurir quelques discussions sur les forums de PB Nation.

Ce qui est sûr, c'est que la saison 2012 marque une nouvelle étape dans la normalisation et l'homogénéisation du paintball US. Nous n'avons plus qu'à espérer que l'initiative traverse l'Atlantique par le biais de l'UPBF.

jeudi 22 mars 2012

En chantier

Les billets se font plus rares sur le blog depuis 3-4 semaines en raison de 2/3 choses que je vais exposer brièvement dans à la suite de cette intro.

Premier point, l'actualité paintball qui est un peu moins palpitante depuis le lancement de la saison avec l'étape (complètement ratée) au Texas par la PSP. Deuxième point, et dont découle directement le titre de ce billet, une restructuration du blog.

Je cherche en effet depuis un peu plus de trois semaines à quitter Google pour héberger le contenu de Paintball Corner sur une plateforme indépendante. Pour des raisons diverses j'ai décidé de m'affranchir de tous les services Google. J'ai d'ores et déjà décidé de la future plateforme et je vais revenir à ce bon vieux Wordpress.

Très logiquement, le nouveau design ainsi que l'hébergement devrait être en place d'ici une quinzaine de jours. Non pas que l'opération soit difficile, mais tout simplement car le beau temps m'empêche de m'atteler comme il se doit à cette tâche

Quoi qu'il en soit, nous devrions avoir quelques infos à nous mettre sous la dent dans les jours et semaines à venir avec le début de la saison du Millennium Series et les premiers retours de la part des équipes et joueurs.

Pas d'inquiétude donc quand à l'avenir de Paintball Corner, je ne compte pas l'abandonner à la veille de son premier anniversaire. Restez à l'écoute.

lundi 12 mars 2012

Training

J'aborde dans ce billet, un sujet qui sort un peu des sentiers battus, tout du moins, de ceux que j'ai l'habitude de fréquenter sur ce blog. Je voudrais parler d'entraînement ou plutôt d'entraînement collectif.

A l'époque où je jouais encore régulièrement au paintball - laissez-moi placer tranquillement mes mots-clefs svp ! - j'entends par là, enchaîner compétitions et entraînements toutes les semaines, l'équipe et moi avions essayés à plusieurs reprises de mettre au point des entraînements en commun. Le but étant de se retrouver en semaine pour faire du physique et de profiter de notre présence sur le terrain le WE pour se concentrer sur la technique et les phases de jeu. Un peu comme ce que font les joueurs évoluant à plus haut niveau.

Cela dit, il faut se rendre à l'évidence, nous ne sommes pas des pros, et comme la plupart des joueurs de paintball, certains d'entre nous n'ont pas forcément le loisir de se déplacer et retrouver ses coéquipiers pour travailler le physique en pleine semaine. Dans une discipline où l'endurance, la rapidité et la souplesse sont devenu indispensables pour espérer évoluer en haut des tableaux, il est parfois bien difficile de sortir la tête de l'eau, et de trouver la motivation nécessaire à s'entraîner seul dans son coin.

Cela dit,il existe aujourd'hui des solutions toutes prêtes pour les joueurs "isolés" et qui n'ont tout simplement pas le même emploi du temps que leurs coéquipiers. C'est là, où mon côté geek refait surface - mais vous l'êtes un peu non ? Rassurez-moi.

Grâce à nos smartphones, que ce soit sous Androïd, iOS ou Windows Phone, des applications existent pour nous aider à courir et surtout enregistrer nos exercices afin de les partager avec ses amis. Les applications les plus populaires (Nike+ ou RunKeeper), permettent de constituer un groupe d'amis ou Street Team afin de voir la progression des membres du groupe. Mieux encore, certaines d'entre elles, permettent d'affronter d'autres équipes sur différents objectifs : distance totale parcourue par les membres dans le mois, courir une distance sous un chrono donné, etc. etc. …

En plus de ces fonctions "basiques", il y a aussi des modes d'entraînement très efficaces qui permettent aux débutants ou à ceux qui n'ont pas couru depuis des lustres de se constituer un capital endurance. Dans mon cas, après deux ans sans entraînement, en l'espace de deux mois, j'ai pu retrouver mon niveau, et courir sans soucis 10 à 12km par session - 3 à 4 courses par semaine.

Au delà de l'aspect entraînement, tout un tas d'autres notions se développent par l'utilisation de ces applications. Le développement de la compétition au sein du groupe afin de faire bonne figure vis-à-vis de ses coéquipiers, la cohésion de groupe lors de challenges organisés contre d'autres équipes - pas forcément de paintball mais d'autres coureurs utilisant la même application, etc. …

Soyons fou, et imaginons un instant que plusieurs équipes de paintball utilisent la même application et se lancent des défis en dehors des terrains. Est-ce que cela ne contribuerait pas également à exacerber également l'esprit de compétition et cela avec une finalité bénéfique pour tout le monde ?

Des volontaires ?

mercredi 7 mars 2012

Statistiques

Me voilà de retour après une grosse semaine de glande. Le billet de ce début de semaine - oui le mercredi est mon début de semaine - est consacré à une annonce envoyée par la PSP aux équipes inscrites en Div 1 et en Pro afin de les prévenir de certaines dispositions concernant l'ajout de stats pendant le déroulement des matchs

Le paintball tel que nous le pratiquons, se cherche une légitimité depuis plusieurs années maintenant et cela à travers plusieurs initiatives qui, il faut le dire, n'ont pas vraiment été concluantes. Nous avons eu le droit à plusieurs tentatives de diffusions TV, aux rapprochements de circuits sous l'égide d'un organisme international (merci l'EPBF), et pour la saison à venir, une excursion dans le monde magique du reality show par le biais de l'équipe des Dynasty - qui pour le coup risque de relancer la popularité de leur sobriquet Dynarats.

Le nouveau sésame permettant l'accès ou tout du moins l'assimilation à la professionnalisation est l'ajout de statistiques pendant le déroulement des matchs. Certaines initiatives ont déjà eu lieu, dont une en France au sein de la Wartown Series. Jusqu'ici, rien de concluant.

Pour ceux d'entre vous qui suivent un sport US, vous n'aurez pas manqué les stats omniprésentes à l'écran. Tout est suivi, contrôlé, analysé afin de permettre aux spectateurs de mesurer les performances aussi bien des joueurs que des équipes pour lesquelles ils jouent. D'ailleurs c'est l'un des aspects les plus intéressants pour les fans de sport US, connaître sur le bout des doigts les stats des joueurs phares et ainsi pouvoir les comparer aux autres joueurs.

En l'état actuel des choses, les statistiques potentiellement exploitables au paintball sont liées à l'utilisation du lanceur par l'ajout d'une puce. Une fois celle-ci en place, l'activité du joueur sur le terrain peut-être suivie et décortiquée. Le nombre de billes total tirées, le temps passé à tirer pendant un point, pendant une partie, etc. … En poussant la logique un peu plus loin, différents observateurs/commentateurs pourraient relever le nombre de joueurs éliminés également et obtenir un ratio billes/élimination.

Concrètement, quel serait l'incidence de ces nouvelles données ? Outre le côté purement marketing de la chose auprès des joueurs et des spectateurs, cela permettrait surtout aux équipes de connaître l'efficacité réelle de ses joueurs et ainsi d'augmenter la compétition et in extenso l'efficacité des joueurs entre eux. A haut niveau, les managers et coachs auront un nouvel outil pour gérer les effectifs et affiner leur choix sur les joueurs à aligner, tout en surveillant/contrôlant la consommation de billes en temps réel.

D'autre part, sur le plan des joueurs, on verrait émerger un marché des transferts beaucoup plus disputé ; les joueurs ayant désormais un C.V à présenter.

Je dois bien admettre que je suis curieux de voir cette nouvelle fonctionnalité arriver sur l'un des circuits de paintball les plus importants au monde. Cet ajout ne poussera pas du jour au lendemain notre activité vers un monde pro, mais il contribuera clairement à ouvrir la voie vers une standardisation de l'évaluation des joueurs. Si l'initiative s'avère concluante, peut-être pourrons-nous voir une généralisation du système à toutes les divisions lockées et, soyons fou, au Millennium Series et permettre la comparaison entre les joueurs US et européens.

Rendez-vous donc ce weekend pour la première manche de la PSP à Galveston, Texas pour le webcast - gratuit - et voir exactement ce que nous proposera Paintball Sports Promotion.

dimanche 26 février 2012

iCombat

Non, il ne s'agit pas d'un nouveau produit Apple mais d'un nouveau système mis au point par une boîte américaine qui s'est retrouvé des représentants commerciaux de choix parmi des stars du paintball US.

Faisons une petite présentation de ces commerciaux de choc : Glenn Takamoto (Dynasty), Jon Richardson (Infamous), Yosh Rau (Dynasty), Pete Utschig (Dye Precision / Ironmen), Matty Marshall (Sports Media Productions / XSV). On peut difficilement faire mieux niveau crédibilité et popularité dans la communauté des joueurs de paintball outre-Atlantique.

Mais revenons donc sur ce fameux produit mis en avant par ces représentants de luxe. iCombat de son petit nom, est un mélange entre l'airsoft et le laser game. Une petite vidéo en suivant ce lien vous donnera une idée du concept et m'évitera de longues explications.

Quel rapport avec le paintball ? A priori, aucun, nous sommes d'accord. Mais il me plaît à croire qu'à défaut de faire du tord au marché américain à court terme, il pourrait tout du moins détourner des joueurs potentiels de se lancer dans le futur en raison d'un coût beaucoup moins important et finalement d'une expérience en terme de sensation relativement proche.

En y regardant de plus près, le système iCombat élimine un paquet d'inconvénients lié intrasèquement au paintball.

  • Plus de consommable
  • Plus de masque
  • Plus de triche - désactivation du lanceur de l'adversaire touché
  • Plus de bouteille à rééprouver
  • Plus de soucis écologique

Avouez que ça commence à faire beaucoup d'éléments en la faveur d'un tel système. Autant, l'aspect militaire ne pose pas vraiment de soucis d'image aux Etats-Unis, bien au contraire, autant en Europe et particulièrement en France, ce serait très vite une nouvelle chasse aux sorcières. Cela dit, rien n'est impossible, et faire fabriquer des lanceurs sans aucun rapport avec du militaria est théoriquement à la portée de ces mêmes personnes.

D'un point de vue purement professionnel, je me dis que ce truc a un potentiel absolument génial pour venir épauler une activité paintball déjà existante. Je suis même à peu près sûr, qu'au final, les clients occasionnels d'un terrain se redirigeront toujours vers ce nouveau choix. Plus de prise de tête avec les masques de locations pourris, plus de soucis non plus pour les porteurs de lunettes, tout le monde se reconnaît sur le terrain, etc. etc. etc. Je ne vous fait pas de dessin, je suis sûr que parmi vous, beaucoup voient déjà exactement les applications possibles.

Un autre signe qu'iCombat n'est peut-être pas un phénomène passager ? Tippmann s'est d'ores et déjà penché sur le concept et propose un premier kit d'adaptation à ses lanceurs. Je faisais allusion dans un billet précédent que KEE préparait une révolution pour cet été permettant à tout le monde de se lancer dans le monde du paintball, et si eux aussi se lançaient sur ce nouveau marché ?

vendredi 24 février 2012

Le futur de la NPPL

L'annonce de la fusion avortée de la NPPL et de la PSP le 1er Décembre 2011 avait été très rapidement suivie d'annonces des industriels du secteur faisant part de leur déception mais surtout, de leur impossibilité de continuer à supporter deux circuits parallèles. Les choses se précisent depuis quelques semaines.

Cette nuit un nouveau communiqué de presse diffusé par l'un des monstres du marché paintball, à savoir Procaps/Draxxus a annoncé suivre l'exemple de KEE/Empire en prenant le parti du circuit XBALL de la PSP.

Outre les liens étroits qui unissent ces marques historiques à la PSP, il s'agit aussi d'un choix purement économique. Offrant depuis quelques années un nombre d'équipes et d'exposants plus important que la NPPL, il paraissait logique que ces marques se rangent sous la bannière du circuit XBALL historique.

On peut également imaginer que le nouveau partenariat entre Sports Media Productions et la PSP qui assurera la couverture médiatique de toutes les étapes pour la saison 2012 n'est pas étrangère à cette décision. Il y a surement quelques deals en cours pour de la visibilité pendant le stream des évènements.

Un coup d'oeil à la liste des sponsors des deux ligues permet de faire un rapide état des lieux plus que favorable à la PSP. Cette dernière regroupe la quasi intégralité des ténors du genre, que ce soit au niveau de la bille, de l'équipement ou des lanceurs.

La NPPL a connu ces dernières années, de plus en plus de difficultés, que ce soit sur le plan interne ou encore de polémiques sur la qualité de l'arbitrage au plus haut niveau. Ces soucis, l'ont conduit au fil des années à perdre de plus en plus d'équipes - en plus de la concurrence farouche du format XBALL. Son dernier et meilleur atout était sa différenciation sur le format de jeu, le 7 Man. Format qu'elle vient d'abandonner cette saison au profit d'une adaptation du format XBALL.

Concrètement, que reste-t-il aujourd'hui à la NPPL pour se démarquer de son principal concurrent ? Plus grand chose si vous voulez mon avis. A vrai dire, je ne vois pas l'intérêt aujourd'hui pour une équipe de choisir la NPPL au détriment de la PSP qui présente un capital crédibilité bien plus important.

Il se pourrait bien, finalement, que nous assistions aux derniers jours d'un circuit mythique qui a écrit certaines des plus belles pages du paintball. Et, ironie du sort, a également lancé la plupart des équipes Pro actuelles, équipes qui aujourd'hui évoluent au sein de la PSP.

mercredi 22 février 2012

KEE - ITV de John Robinson

Nous y sommes, la nouvelle saison de paintball est d'ores et déjà lancé bien qu'aucune étape n'ait encore eu lieu. Les interviews se succèdent pour faire la part belle aux différents acteurs du marché et ainsi lancer la machine pour l'année 2012. Cette semaine, c'est au tour du CEO de KEE de passer par la case interview sous la houlette du site US Pro Paintball

Comme toute ITV qui se respecte, commençons par une courte biographie du CEO de KEE : John Robinson. Ce gaillard a découvert le paintball en 1995 sur un terrain situé à Hong Kong mais ne se lancera finalement en tant que professionnel en 2006 lorsque la société pour laquelle il travaille - K2 - rachète JT. Quelques années plus tard, c'est au tour de KEE de racheter la filiale JT et de lui proposer par la même occasion le poste qu'il occupe actuellement, fort de ses 20 ans d'expérience dans le monde des biens de consommation de sport.

Pro Paintball décide d'entrée de jeu de lui poser quelques questions quand à la fusion - manquée - de la NPPL et de la PSP. Sans surprise, John Robinson fait connaître ses regrets quand au non rapprochement des deux principaux circuits US. KEE attendait beaucoup de cette fusion et estime qu'elle est nécessaire pour donner un réel sens au monde de la compétition. Elle permettrait aux joueurs Pro d'avoir plus d'influence et ainsi de leur permettre de vivre pleinement de leur engagement et par la même occasion, de mieux représenter leurs sponsors.

La conséquence directe de l'échec des négociations entre les deux circuits de paintball US est le choix de KEE de porter toute son attention sur la P.S.P au détriment de la N.P.P.L. Leurs équipes engagées dans le second circuit, pourront compter sur leur soutien, mais la marque sera absente des tradeshows ne vendant ni ne présentant aucun produit pour la saison à venir.

Pro Paintball revient ensuite sur l'affaire Valken. Pour ceux qui auraient loupé cet épisode américain, Valken s'est vu refuser le droit d'entrée dans la cour très privée des revendeurs de billes sur le circuit de la P.S.P. Cette dernière arguant qu'un nouvel acteur aurait pour effet de réduire la rentabilité des autres vendeurs déjà présent. Pas de surprise ici de la part de KEE qui soutient le Board de la P.S.P et vient appuyer les dires concernant le coût économique de la présence d'un revendeur sur les manches de ce circuit - plusieurs centaines de milliers de dollars et le besoin impératif de maintenir un nombre de vente minimum de cartons pour que leur présence reste rentable.

On attaque ici la partie croustillante de l'interview. John Robinson dévoile une partie de la stratégie de KEE pour la saison 2012. Tout d'abord, il dénonce l'absence de réelle avancée dans le monde du paintball depuis 5-6 ans et permettant à de nouvelles personnes de s'initier à cette activité. Il annonce que KEE travaille actuellement sur une solution qui devrait changer cet état de fait, et qu'un nouveau produit/concept sera lancé cet été. Malgré une demande de précision de la part de Pro Paintball, J. Robinso se contentera de préciser qu'un grand nombre de personnes jusque là écartées pour diverses raisons auront alors la possibilité de se plonger dans le paintball.

Pour conclure son interview, John Robinson s'aventure à faire quelques prévisions sur l'avenir du marché du paintball dans les deux/trois ans à venir. Il estime que de nouvelles opportunités apparaîtront pour de nombreux acteurs, que ce soient les industriels, les propriétaires de boutiques ou de terrains, et cela notamment grâce à leur nouveau produit/concept - marketing inside.


Source : Pro Paintball

Article original : ITV John Robinson, KEE CEO

vendredi 17 février 2012

Octopussy (2)

Une petite mise-à-jour du sujet que j'ai abordé la semaine dernière concernant la "soumission" d'un nouveau kit d'obstacles par Sup'Air Ball aux principaux circuits de paintball à travers le monde.

Les photos et les vidéos ont fait leur apparition sur les forums au fur et à mesure que les kits ont été reçus et installés par les terrains. Les joueurs en ont profité pour faire quelques essais et le peu que l'on puisse dire c'est que le taux de satisfaction n'est pas très élevé.

En plus de ces tests grandeurs nature - mais en condition d'entraînement et sur des layouts non fournis par les circuits, un peu moins de 1.000 personnes ont donné leur avis à travers deux questionnaires [lien PBNation - privé] [lien ProPaintball] liés à la première impression laissée par le nouvel obstacle. Le résultat est là encore sans appel, plus de 80% des personnes interrogées pensent que ces nouveaux obstacles sont un pas en arrière.

Loin d'écouter sa clientèle, la P.S.P a décidé de passer outre la grogne générale et a proposée en avance la prochaine configuration du terrain utilisé pour l'étape de Galveston au Texas. Là encore, les réactions sont mitigés, bien qu'il y ai un peu plus de flottement dans les réactions [lien].
Pour ma part, je trouve cette première configuration de terrain peu concluante. Certes le snake devient jouable grâce à l'ajout d'autres obstacles destinés à couper les lignes, mais cela au détriment d'autres parties du terrain. Si vous jetez un coup d'oeil au plan fourni [lien], vous oublierez bien vite l'utilisation des corners ou de tout obstacle en fond de terrain.

Finalement, le seul circuit de paintball qui aura su se détacher d'Adrenaline Games aka Sup'Air est la N.P.P.L qui aura annoncé qu'elle n'utilisera pas le nouveau set mis en place cette année.

Il faut croire, qu'Adrenaline Games a enfoui ses racines (financière ?) bien trop profondément chez Paintball Sports Promotion pour que cette dernière puisse se passer de son soutien.

jeudi 16 février 2012

Sports Media Productions

Cette nuit a vu l'annonce d'une nouvelle société : Sports Media Productions (S.M.P). Quel rapport avec le paintball ? Outre, le fait qu'elle ait été créée par trois figures majeures de notre sport, elle vient également d'acquérir les droits de diffusion pour toutes les manches de la P.S.P à venir et plus encore ...

Les trois lurons en question sont Matty Marshall (joueur Pro à la retraite et commentateur de talent), Dave Youngblood (le créateur de la marque Dye et membre du boardP.S.P) et enfin Patrick Spohrer (réalisateur de génie ayant à son palmarès certains des meilleurs films et docu sur le paintball mais aussi le réalisateur des derniers webcast de la P.S.P)

Alors que dans mon dernier billet, je faisais le constat d'un retour des media dans le milieu paintball mais aussi une difficulté croissante d'accrocher les joueurs avec de la lecture, S.M.P mise de nouveau sur la vidéo et plus particulièrement du streaming.

Jusqu'à présent, on ne peut pas dire que cela ait été un franc succès, que cela soit aux U.S comme en Europe, par des initiatives du milieu paintball ou par des chaînes de sport reconnues (Fox Sports, ESPN ou encore Eurosport). Le point commun de ces initiatives manquées et du media papier ? L'absence de spontanéité. Les joueurs connaissant dans l'heure qui suit la fin du tournoi le résultat, ils s'intéressent beaucoup moins au compte-rendu présent dans les mag' ou encore dans un DVD sorti plusieurs mois plus tard.

La solution du streaming pourrait être une solution mais a déjà été mise en place aux U.S comme en Europe avec des résultats mitigés. Dans le cas du vieux continent, après deux années de dur labeur, SOP.TV a du lâcher le morceau suite à des divergences avec le Millennium Series, quand aux U.S la N.P.P.L proposait un webcast franchement moyen et la P.S.P qui elle possédait un webcast de haute volée - à l'époque le couple Matty Marshall et Patrick Spohrer étaient déjà aux commandes - a du arrêter pour cause d'un coût de fonctionnement trop important à une époque de crise.

Quelle différence donc cette année ? D'une part, le fait qu'une société "indépendante" ait été créée témoignant d'un investissement conséquent, tant sur le plan humain que technique, d'autre part la volonté pour Dave Youngblood d'être présent sur d'autres circuits que la P.S.P. Quand à savoir, où S.M.P sera présent, c'est une autre question. On aimerait rêver d'une présence sur le Millennium Series

Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons que souhaiter bon vent à ce "nouvel" entrant dans le monde ô combien périlleux des media paintball.

Source :Social Paintball (en)

mardi 14 février 2012

Magazines : lecture gratuite pour tous

Cela fait plusieurs années que nous assistons à une véritable régression de la presse écrite paintball. Un à un, les magazines ont cédé du terrain face à l'assaut du numérique jusqu'à presque totalement disparaître - dans un premier temps concurrencés par les sites et les forums communautaires puis dernièrement par les réseaux sociaux. Cependant un autre phénomène est apparu il y a peu, l'émergence de magazines de paintball online.

Si nous faisons un rapide état des lieux, deux magazines online sortent du lot et n'ont pas sombré depuis leur lancement, il s'agit de Splat Magazine [lien] et PaintballX3 [lien] qui s'est même offert le luxe il y a quelques mois de lancer une version européenne [lien]. Ces magazines de paintball, ont la particularité d'être offerts aux lecteurs en trouvant leur financement grâce aux encarts publicitaires vendus auprès des annonceurs.

D'ailleurs, on touche du doigt l'une des contraintes de ces publications, le nombre incroyablement élevé de publicités, en général près de 50% du nombre total de pages. Cela dit, Facefull, l'un des rares rescapés de la presse écrite comptait lui aussi un bon tiers de son contenu réservé aux encarts pleine page - J'avoue ne pas savoir ce qu'il en est aujourd'hui, je n'ai pas relancé mon abonnement suite aux déboires de la société à livrer le mag' ou tout simplement à le faire paraître.

Cette semaine, un nouvel acteur apparaît dans ce modèle jusqu'à présent très anglo-saxon. Il s'agit du magazine Grip Paintball [lien]. D'origine lisboète, ce magazine a pour ambition de couvrir tous les évènements du Millennium Series et de faire paraître dans les deux semaines suivant chaque évènement le magazine. Pour les curieux qui auront cliqué sur le lien de l'outsider, vous aurez noté que le site est en ... portugais. Toutefois, le magazine aura sa version anglaise afin de s'ouvrir à un public plus important mais surtout de trouver un financement par le biais des sacro-saints annonceurs. Un exemple du mag' en langue anglaise peut-être lu en suivant ce lien.

La multiplication de ces magazines soulève quelques questions. Est-ce que le marché du paintball renoue avec la croissance au point de pouvoir proposer à nouveau des publications mensuelles et mobiliser une dizaine de personnes par titre ? Combien de lecteurs régulier compte les différents magazines - Splat et PaintballX3 comptent entre 8000 et 9000 membres sur leur page Facebook mais lisent-ils réellement tous le mag' en question ? Et surtout, y-a-t-il encore une place pour des publications plus classiques alors que les joueurs et les internautes de façon plus générale accordent de moins en moins de temps à la lecture sur le net ?

Des éléments de réponse pourraient peut-être se trouver du côté de Frost Publication éditeur de l'illustre XPaint, seule publication papier de qualité dans le milieu paintball. Avec la diversification de leur gamme : magazine dédié au woodsball* et plus récemment un autre dédié au softair, on peut se demander si la seule publication paintball dédiée à la compétition était suffisante à maintenir l'éditeur sur pieds.

mercredi 8 février 2012

Octopussy

Le billet du jour s'inspire directement d'une publication parue sur le blog View from the Deadbox (VFTD) et met en lumière la nature ambigüe des relations entre la société Adrenaline Games et sa branche Sup'Air Ball avec le monde de la compétition et les principaux promoteurs de tournois de paintball.

J'ai écris l'introduction de ce billet la semaine dernière déjà et depuis - oui je prends mon temps pour écrire un sujet - la situation a évoluée de façon plutôt surprenante sur les forums et blogs US consacré au paintball. Une véritable levée de boucliers parcours aussi bien les joueurs, les propriétaires de terrains et d'équipes évoluant au plus haut niveau.

Ce qui a mit le feu au poudre est l'annonce d'un nouveau kit d'obstacles gonflable de la part de Sup'Air Ball en vue de la reprise de la saison 2012 dans quelques semaines. Plutôt étrange me direz-vous lorsque l'on sait que la société de L. Hamet - oui encore lui, créateur entre autre, du circuit européen de paintballMillennium Series - procède tous les ans de la même façon.

Pour quelle raison se prennent-ils donc la tête uniquement cette année, si cette opération est reconduite tous les ans depuis plus de dix ans ? Tout simplement car pour la première fois, les joueurs ont eu la confirmation que Sup'Air Ball impose les changements d'obstacles à la ligue la plus importante au monde - la PSP - et de ce fait, oblige une bonne centaine de propriétaires de terrain à acheter leur kit pour pouvoir suivre les évolutions des ligues et ainsi conserver les joueurs fréquentant leur terrain.

Le représentant de la société Sup'Air Ball a tenté de calmer les ardeurs des internautes en intervenant directement sur le forum PB Nation et en traitant tout simplement de menteur l'une des figures les plus en vue actuellement aux US, le coach des Tampay Bay Damage [lien]. Manque de pot, il s'est très vite fait refoulé par un autre utilisateur qui a retrouvé une déclaration du représentant du circuit PSP affirmant il y a une semaine qu'il n'avait aucune idée des obstacles qui allaient être présenté cette année, et que la ligue n'avait aucune influence sur la décision d'ajouter ou modifier des obstacles [lien]. Depuis c'est le silence radio côté Sup'Air Ball.

Au delà de l'énorme couac au niveau communication, c'est aussi leur crédibilité et honnêteté qui est remise en cause sur le marché du paintball US. Les commentaires se multiplient bien évidemment un peu partout sur la toile, et de plus en plus de voix réclament une solution alternative à Sup'Air Ball.

Malheureusement, il y a peu de chance qu'un changement intervienne dans l'immédiat ou à l'avenir, la société mère, Adrenaline Games est un sponsor primordial pour la PSP. Encore une fois, nous retombons sur un travers que j'ai déjà cité à plusieurs reprises dans mes billets, à savoir la concentration extraordinaire des décisionnaires et des intérêts dans notre activité, qui rend pour ainsi dire impossible, un marché sain et transparent.

vendredi 3 février 2012

Rachat Procaps - ITV Richmond Italia

L'interview de Richmond Italia a été effectué il y a près de 10 jours par le site BuyPBL. Avec un peu de retard, voici sa retranscription et sa traduction. Vous ne retrouverez pas l'intégralité de l'ITV  mais seulement les grandes lignes, j'ai fait abstraction de certains points qui n'ont pas d'influence direct sur le marché européen.

Un petit retour en arrière s'impose avant tout, et réaliser une petite bio du personnage ne sera pas du luxe pour les éventuels nouveaux qui ont débarqués il y a peu sur la planète paintball.

Biographie

Richmond Italia, originaire de Montréal a commencé comme beaucoup d'entrepreneurs dans le milieu en tant que simple joueur de paintball. Après avoir fréquenté avec assiduité un terrain, il décide de se lancer à son tour en partenariat avec ledit terrain et finira au final par posséder un terrain indoor et quatre autres terrains outdoor. Au même moment il décide de se lancer dans la distribution de billes et commence à en importer. Il faut savoir qu'à cette époque, les billes étaient produites par des usines appartenant à des groupes pharmaceutique, ce qui finira par le décider à monter sa propre ligne de production. Procaps est né.

Ayant entre temps tissé des liens étroits avec certains grands noms du milieu et ayant joué pour la fine fleur des équipes de paintball américaines telles que Bushwackers, Avalanche, Image, Revolution, R. Italia trouvera un canal de distribution tout trouvé pour s'implanter sur le marché US. Le rouleau compresseur était en marche.

Business

Sans surprise, R. Italia confirme que nous évoluons dans un marché de niche, mais que celui-ci est ultra-dynamique avec l'arrivée régulière de nouveaux acteurs. Ce qui surprend toutefois, c'est le fait qu'il va à contre-courant du discours des autres géants de l'industrie en affirmant que le marché du paintball n'est plus en crise. Il admet que les années 2009 et 2010 ont été difficiles mais que le marché s'est stabilisé durant l'année écoulée et qu'une reprise est d'ores et déjà prévue pour 2012. Il affirme également que des entrepreneurs sont en cours de réinvestissement sur le marché.

Concernant une probable interférence entre ses deux sociétés, à savoir GI Sports et Procaps//Draxxus, il dit n'avoir aucune crainte que l'une ou l'autre cannibalisent mutuellement leurs ventes en raison de l'approche bien distincte de ces deux sociétés. GI Sports possède d'ores et déjà une base clientèle et un réseau de distribution bien à elle et n'aura par conséquent aucun effet sur Procaps.

Concernant Procaps, R. Italia compte faire table rase des décisions prises par son prédécesseur ces cinq dernières années et de revenir à la formule qui a fait le succès de la société par le passé, c'est à dire de mettre l'accent sur la très haute qualité des produits. Il désire faire à nouveau de la bille Hellfire, la référence absolue pour la bille de compétition de paintball.

Il profite de cette interview pour annoncer que de nouveaux produits inédits devraient arriver dans les mois à venir. Ces premiers produits seront des protections pour les joueurs et incluront de réelles innovations, qui bien évidemment devraient pousser à l'achat.

Il évoque ensuite le cas du calibre .50 qui a été annoncée par GI Sports il y a deux ans comme le futur standard sur les terrains de paintball. Il réfute la mort de ce produit et déclare que ce calibre, mois après mois, gagne de nouveaux adeptes. La raison principale de la non adoption massive du calibre .50 serait dû au coût trop important qu'engendre le changement de parcs de lanceurs par les propriétaires de terrains. Cependant, il reste confiant en l'avenir.

Sur le plan des partenariats, R. Italia promet de faire de Procaps à nouveau le leader en terme de soutient des équipes et indique que son entreprise sera celle qui reversera le plus d'aide aux équipes pour les saisons à venir.

L'interview de R. Italia prend fin sur un commentaire concernant l'absence de fusion entre les deux principaux circuits de paintball US : la PSP et la NPPL. Il se dit extrêmement déçu de l'absence de deal et n'y va pas par quatre chemins en dévoilant que les distributeurs ne peuvent plus se permettre d'être présent sur les deux circuits. Il estime que les circuits se sont tout simplement tiré une balle dans le pied.

 

Source : ProPaintball (en)

jeudi 2 février 2012

Vers une règlementation des terrains ?

Le dernier sujet de la semaine (SDLS) posté sur le site paintball-news.fr évoque la possibilité pour le paintball français d'adopter une charte qualité pour les sites de jeu.

Outre le fait que je n'ai absolument rien compris à l'analogie entre le lait et les terrains de jeu, je ne peux que reconnaître que nous avons un besoin urgent d'une règlementation pour les professionnels accueillant du public sur leurs terrains.

Cela fait trente ans que le paintball existe en France et honnêtement les seules services et infrastructures qui ont été améliorés depuis ses débuts sont ceux pouvant rapporter de l'argent au propriétaire d'un terrain. Tout ce qui touche au confort des joueurs ou des spectateurs (haha !) est anecdotique.

Comme Matt' le faisait remarquer dans son article, la question récurrente dans la bouche des nouveaux venus dans le monde du paintball est : "Où sont les toilettes ?" Est-ce que ça ne choque vraiment personne qu'aucune enseigne digne de ce nom et présente depuis plus de vingt ans sur le marché ne soit toujours pas équipée ?

Certes les coûts engendrés par un raccordement au système de la commune est excessif, mais n'importe quelle enseigne sérieuse est en mesure d'effectuer ce type d'investissement. Il ne s'agit ici que de mauvaise volonté. Petite réflexion à deux balles : Si depuis 20 ans, chaque professionnel avait mis 1€ de côté par client ayant fréquenté leur terrain, ne pensez-vous pas qu'ils auraient eu les moyens aujourd'hui de mettre en place certaines commodités ?

Cela me rappelle l'époque où les terrains de paintball proposant du turf n'existaient pas en France en raison d'un coût prohibitif. Il a simplement fallu qu'une personne arrive sur le marché en proposant ce produit associé à un concept pour que dans la foulée tous les autres trouvent soudainement des fonds et ne se mettent à en proposer aussi. Ça ne vous rappelle pas le discours de trois grosses sociétés en France face à un nouvel acteur ?

Cela m'amène cependant à une autre idée dégagée par le SDLS, celle qui veut que la non adoption de ces normes n'affectera pas les plus petits acteurs.

L'attribution d'une note aux terrains de paintball par un organisme, provoquera irrémédiablement la disparition des infrastructures les plus faibles. Quel client lambda choisirait un terrain avec une étoile quand deux autres terrains 5 étoiles sont présent dans la région ? Pensez-vous que des parents ne préfèrent pas réaliser 30 minutes de trajet supplémentaire pour un meilleur établissement pour leurs enfants? Je vous laisse seul juge.

Ne vous méprenez pas, je suis on ne peut plus d'accord avec la mise en place d'un label qualité pour les terrains de paintball. Cependant, je ne peux m'empêcher de penser que la plupart des mesures proposées ou qui seront proposées, pourraient déjà être en place depuis belle lurette.

samedi 28 janvier 2012

Sur place ou à emporter ?

Vivre sa passion en dehors des terrains s'est pendant très longtemps limité à la lecture des magazines de paintball ou encore aux sites internet devant un écran d'ordinateur. La démocratisation des smartphones et des tablettes permet aujourd'hui d'envisager de rester proche de toute la hype entourant le paintball n'importe où et n'importe quand. Petit tour d'horizon.

* * * Disclaimer * * *

Ayant une - légère - attirance pour le matériel marqué de la pomme, je ne traiterai que de ce que je connais, à savoir la plateforme iOS. Si des volontaires veulent se charger de la plateforme Androïd, n'hésitez pas à intervenir dans les commentaires.

* * *

Si vous désirez coller à vos anciennes habitudes et continuer à lire votre mag' de paintball préféré - pas dur, il n'y en a qu'un seul de toute façon - sachez que l'équipe très prolifique de Frost Publication a sorti il y a quelques semaines la version iOS  de leur magazine XPaint (iPad - Gratuit), très bien sous presque tout rapport (un fâcheux bug empêche la lecture des magazines si vous n'êtes pas connecté en wifi, dommage pour les trajets sans connexion).

Du côté des forums, il n'y a guère que le géant américain PB Nation (iPad/iPhone - 1,59€) qui propose une application dédiée et qui est là pour simplifier la vie des utilisateurs du forum sur tablette. L'application est extrêmement bien réalisée et très ergonomique, cela dit, la partie cosmétique mériterait qu'ils s'y penchent un peu plus,. A noter que leur forum tournant sous vBulletin est tout à fait utilisable sur une tablette, vous pouvez parfaitement vous passer de dépenser ces 1,59€.

Toujours côté internet, et c'est une surprise, une application que j'ai découvert aujourd'hui et édité par CAMP (iPhone - Gratuit), la boutique parisienne de paintball - tout va bien elle n'est sorti qu'au mois d'Avril 2011 … L'application est plutôt bien réalisée tant sur le plan technique que graphique. Vraiment agréable à l'utilisation, elle permet de se tenir au courant de l'actualité de la boutique, de différents tournois et comporte aussi une section boutique (avec un produit au moment où j'écris ces lignes). Dommage qu'il n'y ai pas plus de news, on sent un petit essoufflement au niveau des mises-à-jour.

On aborde ici un véritable must have pour tous ceux qui se font un devoir de perdre, endommager, brûler leurs manuels de matériel de paintball. Je veux bien évidemment parler du très pratique PB Manuals (iPad/iPhone - 0,79€). Cette application vous permet tout simplement d'avoir accès au manuel de n'importe quel lanceur ou loader distribués ces dernières années. Deux solutions pour avoir accès aux manuels : consulter le manuel désiré en ligne à travers l'application, ou alors consulter les manuels hors-ligne à la condition que vous les ayez téléchargé précédemment - toujours par le biais de l'application. On regrettera toutefois une navigation pas toujours évidente lorsque le manuel comporte plusieurs dizaines de pages, ils auraient pu penser à un index, ce sera peut-être pour une prochaine MAJ.

Dernière sélection de mon Top 5 des applications paintball à posséder : Field Designer (iPhone - 4,99€). C'est aussi la seule application que je n'ai pas acheté dans le lot en raison de sa seule disponibilité sur iPhone (il faut noter qu'elle est très très noté sur les différents stores où elle est proposée avec une moyenne de 4 étoiles sur 5). Ce qui en soit est une aberration pour une application de ce genre. L'iPad avec son écran de 10 pouces aurait été le choix logique pour créer, consulter, annoter les différents layouts de la PSP, NPPL ou Millennium Series. Vous vous voyez sérieusement au bord du terrain à 7 ou 8 personnes autour d'un écran d'iPhone ? Ridicule. Toutefois, une version iPad est dans les cartons, peut-être pour le lancement de la saison 2012 ?

Finalement, l'année 2011 peut-être considérée comme la première année où le monde du paintball aura pris le train déjà en marche de l'hyper-mobilité et de l'hyper-connectivité (pleins de mots savants, j'en fais pas trop ?).

 

Edit : Petite correction par rapport à mon commentaire concernant l'impossibilité de faire fonctionner l'app XPaint sans connexion wifi. Anonyme m'a confirmé que le tout fonctionnait sur sa tablette et après une réinstallation de ma part, tout est rentré dans l'ordre. Merci à lui ))

mercredi 25 janvier 2012

Smart Parts, le retour ?

Depuis quelques mois, une nouvelle société a fait son apparition sur le marché du paintball US et a mis en vente de nouveaux lanceurs. Quel rapport avec Smart Parts me direz-vous ? Les frères Gardner bien sûr !

Tout a commencé il y a plusieurs mois, lorsqu'un nouveau produit appelé Gog Paintball a fait son apparition. Il s'agissait de graisse pour lanceurs, et déjà à l'époque, le nom des anciens propriétaires de la célébrissime Smart Parts était apparu. Il n'en fallait pas plus pour lancer la machine à rumeurs et lancer les spéculations les plus folles dont celle du retour des frangins sur la scène paintball. Seulement cette fois-ci, la rumeur s'est concrétisée et en un temps record.

La société Gog Paintball propose d'ores et déjà plusieurs types de lanceurs orientés compétition et scénario. La particularité de ces lanceurs est d'être construit autour des technologies du Ion, du Vibe ou encore du SP-1. Autre point commun, le pas de vis Ion et expliquant du même coup la vente de malettes Freak par Gog Paintball.

Si vous êtes curieux, vous pouvez toujours jeter un oeil sur leur site internet ou encore pour les anglophones, leur forum hébergé par l'incontournable PB Nation.

lundi 23 janvier 2012

Up & Down (3)

Il était temps que je m'attaque à ce dernier volet de mon sujet concernant l'évolution de la communauté paintball sur le net et plus particulièrement celui des forums.

A vrai dire, parler de forums - au pluriel - est un poil abusif. Il n'y a véritablement qu'un seul forum pour les joueurs de compétition francophone, en l'occurrence Spirit of Paint.

Ce qui me frappe à chacune de mes visites sur le forum, c'est le nombre impressionnant de sections présentes. Certains pourraient me faire remarquer que PB Nation en a bien plus, mais à la différence de PBN, SOP ne compte pas 550.000 membres mais "que" 9800 membres et surtout, là où le forum américain créer des centaines de nouveaux sujets chaque jour, le forum français lui en a en souvent que 3-4 et certains jours aucun. J'arrête là, la comparaison ?

Attention, le but ici n'est pas de savoir qui a la plus grosse, mais simplement de justifier le nombre très important de sections sur le forum de PB Nation en raison d'un nombre incroyablement élevé de participations. Sur Spirit of Paint, la participation quasi nulle des utilisateurs pourraient parfaitement conduire à une suppression d'une bonne partie des sections ou tout du moins à un fusion de pas mal d'entre elles.

Si il y a bien une section que je sacrifierais volontiers c'est celle des équipes de paintball "affiliées" à SOP. A l'époque où j'ai fais partie du staff du site, je militais déjà pour une attribution exceptionnelle d'une section du forum à une équipe. Si l'on jette un oeil rapidement sur les différentes équipes présentent, combien font vivre leur section ? Il n'y en a pas des masses hein ?

Ces sections ne doivent pas ramener beaucoup plus de visiteurs et surtout de participants sur le forum - raison pour laquelle SOP s'est proposé à la base d'héberger toute équipe désireuse d'obtenir une place "au soleil".

L'autre raison selon moi d'une baisse importante de participation du forum est la dissociation du site d'information et du forum. Si l'on revient un peu en arrière, on remarque que souvent la section News offrait le plus de réactions, du fait des commentaires laissés à la suite des publications sur le site. N'y avait-il pas un moyen de conserver un lien entre les publications et les réactions sur le forum ? Je sais qu'il y avait un désir important de créer un véritable portail paintball francophone, s'ouvrant vers un site d'informations - qui a donné naissance à Paintball-News.fr, un site de vidéo - reprenant le concept SOP.TV, le forum actuel de Spirit of Paint, et finalement un dernier projet qui n'a jamais vu le jour et qui est resté dans les cartons.

On m'a déjà demandé pourquoi je ne créerais pas un forum, si ce que j'avançais était si simple à mettre en oeuvre. La réponse est incroyablement simple : je n'ai aucune légitimité. Spirit of Paint est LA référence historique dans la communauté française, et c'est pour cette raison que tous ceux qui se sont essayé à lancer un forum ont vite finit par s'en mordre les doigts et vite le faire disparaître.

Deux solutions pour retrouver un forum digne de ce nom :

  • SOP opère un changement d'orientation à 180° et s'appuie à nouveau pleinement sur le forum en le réorganisant au détriment de Facebook qui ne reprendrait que le flux de news issu du site Paintball News.
  • Ou alors, une personne ayant une stature assez importante et reconnue fédèrera les joueurs autour de lui afin de créer dans un premier temps une petite communauté aux atours élitistes - ce qui aurait pu se passer avec le forum UPC Army.

jeudi 19 janvier 2012

Le MS s'exporte sur la Côte d'Azur

Mercredi 18 Janvier, le site du Millennium Series a annoncé le lieu de la première manche pour la saison 2012. En lieu et place de Malagá en Espagne, le Board nous offre une deuxième étape en France en Côte d'Azur sur le lieu mythique de Pujet-sur-Arjens.

Je reconnais que je suis un tantinet moqueur, mais il faut reconnaître que passer de Malagá à une obscure petite ville de Province à de quoi faire sourire. Tout cela me fait penser à différentes remarques qui apparaissent de plus en plus régulièrement concernant la perte d'exposition du paintball et du Millennium Series au regard du public.

Cette institution a toujours prôné la mise en avant du paintball comme l'un de ses objectifs majeurs. Après la disparition des media généralistes l'année dernière, voilà que l'étape d'ouverture, souvent considérée par le Millennium Series comme l'une des plus importantes disparaît dans l'arrière pays.

Après des années de chasse à la médiatisation, de promesses concernant les bienfaits de la retransmission TV - dont au passage nous ne connaissons toujours pas les chiffres d'audimat promis par L. Hamet il y a plusieurs années - le Millennium Series se replie sur des choix plus réalistes et finalement, à la hauteur du marché du paintball à l'échelle européenne : un hobby.

mardi 10 janvier 2012

Маскировка

Depuis quelques semaines se joue à coups de communiqués de presse, de mails dévoilés, de publications sur les forums la tentative d'émergence d'un nouveau promoteur de tournois : le Miami Beach Tour.

Du nom d'une nouvelle boisson énergétique, ce circuit a pour ambition affichée d'offrir une alternative au ténor européen, le Millennium Series. A la tête de cette initiative, des joueurs de paintball épaulés par un investisseur ayant lui-même fait ses armes au sein de la communauté paintball.

Malgré des carences en terme de communication et de garanties de la part du Miami Beach Tour, le projet a de quoi enthousiasmer. Un secteur dominé par une seule et même entité n'a jamais été de bon augure pour les usagers. L'absence de concurrence faisant défaut, on en arrive vite à stagner, ou pire, à décliner. De fait, l'arrivée d'un "petit" nouveau est toujours intéressante à suivre.

Le Millennium Series, l'EPBF et GI Sportz sous la houlette de Laurent Hamet se sont vite portés devant l'arrivée du nouveau concurrent et diffusés moultes communiqués de presse pour se désolidariser de ce nouveau projet et par la même occasion à décrédibiliser l'organisation du Miami Beach Tour.

Nous arrivons au coeur du problème. Comment apporter un crédit quelconque à trois entités liées de près ou de loin à une unique personne et qui de surcroît, propriétaire d'un concurrent direct, le Millennium Series ?

L'industrie du paintball, connaît depuis quelques années, une concentration exceptionnelle. Peu à peu, les enseignes les plus importantes rachètent les moins grandes et cela quelque soit leur domaine : la vente de billes, de matériel, l'organisation de tournois, etc. … Cela ne peut que conduire de façon inexorable à des conflits d'intérêts et des partis pris.

Cette situation existe depuis de nombreuses années, mais c'est la première fois à ma connaissance qu'elle est exposée du plus grand nombre. Encore, que je ne sois pas sûr que tout les joueurs de paintball s'en rendent compte.

Le temps et la conjoncture économique aidant, cette situation ne fera que se renforcer avec le temps. L'apparition de nouveaux acteurs indépendants n'en sera que plus rare et les joueurs seront alors de plus en plus limités dans leurs choix.

Bien que le Miami Beach Tour ne respire pas (encore ?) le professionnalisme et la sérénité, je ne peux que leur souhaiter de concrétiser leur statut de promoteur de tournois mais aussi de concurrent du Millennium Series. Il leur faudra pour cela maîtriser les arcanes du milieu paintball, mais avant tout, s'assurer des partenariats solides et surtout inaltérables.

dimanche 8 janvier 2012

Up & Down (2)

Retour sur un sujet débuté il y a plusieurs semaines de ça et traitant de la métamorphose du paintball sur le web francophone. Après m'être plongé dans ce passé que je qualifiais d'âge d'or, il me semble naturel de faire un point sur l'état des sites consacrés au paintball aujourd'hui.

Tout d'abord un constat. Je ne m'avancerai pas trop, je crois,  en disant que les sites communautaires à proprement parlé sont bel et bien mort. Aucun site francophone actuellement en ligne (p8ntbox, paintball-addict, speedball-world ou spritif-of-paint) n'est en mesure d'offrir un aspect communautaire à notre activité.

A la suite de la première partie de ce sujet, Matt - l'un des administrateurs de SOP - a échangé avec moi quelques brefs messages. Il mettait en avant la présence de plus en plus importante des réseaux sociaux face aux supports plus traditionnels comme les forums et sites de news.

Je ne peux objectivement pas dire le contraire. Facebook et Twitter dans une moindre mesure en France, sont responsables en partie d'une chute de la fréquentation des sites et des forums. Cela dit, je persiste à croire que ce n'est pas la seule raison qui a conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement.

Comment expliquer ce déplacement de fréquentation des sites vers Facebook si ce n'est par la décision des webmasters de ces mêmes sites internet ? Les gens n'ont fait que suivre naturellement la source d'information, de moins en moins de news sont présentées sur la page principale des sites au profit des pages Facebook. Dans ce cas, pourquoi continuer à aller sur les sites principaux ?

C'est un bon exemple de mauvaise gestion des moyens mis à la disposition des webmasters. Facebook permet en effet de réunir plus facilement une communauté, de faire connaître le site plus facilement grâce aux partages de sujets et aux interventions sur les publications, mais selon moi, la frontière doit s'arrêter là.

Le contenu doit continuer à être publié exclusivement sur les sites de news, quitte à être repris sur le flux de la page Facebook en affichant le premier paragraphe de l'article en question et de mener le lecteur potentiellement intéressé à cliquer sur le lien menant au site internet.

Un autre facteur souvent ignoré des webmasters quand à la perte d'audience et lui aussi lié au passage à Facebook, est tout simplement le nombre croissant de personnes refusant de s'inscrire sur le réseau social ou alors désactivant leur compte. Manque de chance pour eux, l'essentiel des news n'est plus présent sur le site principal et ils sont alors obligés de trouver un autre site internet.

Certains pourraient me taxer de pessimiste, ce n'est pas le cas. Je pense qu'il y a encore aujourd'hui la possibilité de remonter la pente, de restructurer - pour la énième fois - le paysage paintball sur le web. Cela passe bien sûr par une nouvelle ligne éditoriale en replaçant le contenu à sa place originelle mais de s'appuyer également sur un forum structuré, simple et vivant.

J'aborderai le sujet très spécifique des forums dans un prochain sujet, ce billet est déjà un tantinet trop long à mon goût pour rester lisible.

Et puis le premier match des Playoffs menant au Superbowl commence.