mardi 14 juin 2011

Frost Publication : Episode 3

Frost Publication, ça ne vous parle pas ? Mais si voyons, il s'agit de l'éditeur de deux excellents (et uniques) magazines francophones de paintball que sont XPaint et Invisible : l'un traitant de speedball et l'autre de woodsball.

C'est au cours d'une session de surf à la recherche d'informations sur la société MadeinPress qu'utilise XPaint pour distribuer numériquement ses mag' que je suis tombé sur une nouvelle publication de Frost Publication. Cette publication qui s'appelle Softer a comme son nom l'indique pour cible les pratiquants de AirSoft.

Pour avoir un aperçu du petit dernier vous pouvez vous rendre sur cette page -en cliquant sur le lien, vous noterez également que le mag' dispose déjà d'un site internet (des plus basiques). L'affiliation est on ne peut plus évidente et on reconnaît la pâte de l'équipe de choc d'XPaint en feuilletant les pages des deux premiers numéros.

La question qui me vient à l'esprit (j'ai l'esprit tordu, vous ne m'apprenez rien) est la suivante : l'activité économique paintball est-elle à ce point ralenti que les deux magazines liés à notre loisir se vendent moins bien ? Où est-ce que Frost Publication profite tout simplement d'un nouvel axe de croissance ?

Je suis curieux de savoir quels sont les pigistes du nouveau magazine, mais dans le cas où il s'agirait encore de la même équipe, comment font-ils pour tenir à bout de bras trois publications différentes et assurer les bouclages ?

Non franchement les gars, c'est quoi votre truc ?

samedi 11 juin 2011

Paintball 2.0

Personne n'aura manqué de remarquer la présence importante des grandes marques du paintball sur le net. Cette présence s'affirme surtout par le biais de sites internet, de blogs mais aussi et surtout depuis quelques temps sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Tumblr).

De plus en plus de marques s'appuient sur les réseaux sociaux pour communiquer, abandonnant les canaux plus classiques ou tout du moins y consacrant moins d'importance. Quels sont les avantages aujourd'hui d'utiliser les outils mis à disposition sur le net pour un entrepreneur ?
  • Le coût minimal pour ne pas dire gratuit de sa politique de communication
  • L'absence de contrainte liée à la publication papier (format, périodicité, ...)
  • Le contact immédiat avec sa clientèle et ses prospects
  • La possibilité de quantifier la réussite d'une campagne

Le cumul de tous ces avantages, associé à la crise économique que nous avons connu il y a quelques années - et qui laisse encore des traces - a grandement contribué au déclin progressif puis à la disparition de la majeure partie des magazines paintball qui étaient publiés il y a encore 3 ans (une mention spéciale à PGi qui a encaissé mon année complète d'abonnement une semaine avant d'annoncer la cessation d'activité et sans envoyer un seul mag').

Aujourd'hui, la presse papier est réduite à peau de chagrin. Les deux derniers représentants majeurs de notre activité dans le monde de la presse sont deux magazines d'origine française - XPaint et Facefull, ce dernier publiant uniquement en anglais et destiné principalement au marché US - et qui au passage, a disparu des rayons pendant plusieurs mois en ce début d'année sans donner d'informations à ses abonnés, sympa ...

Tous ces éléments me conduisent à penser que nous sommes loin d'avoir vu tout ce que nous réserve le monde paintball sur le net. La présence des principales sociétés devraient se renforcer encore dans les années à venir, et certains acteurs sont doucement mais surement en train de prendre un nouveau virage pour s'installer encore plus durablement dans le paysage et nous offrir toujours plus de contenus tout en développant leur communication.

jeudi 9 juin 2011

Artifact, la promo made by Planet Eclipse

Ce billet fait en quelque sorte écho au dernier texte que j'ai écris sous le doux nom de Paintball 2.0. Planet Eclipse se lance pour la deuxième saison consécutive dans la production d'une série documentaire sur ses équipes phares. La saison 2 commence fort avec un premier épisode consacré à l'équipe San Diego Dynasty et le retour d'un joueur emblématique : Oliver Lang.

Je vais être franc, je n'avais vu absolument aucun épisode de ce web documentaire créé par Planet Eclipse l'année dernière. Les rares trailers que j'avais vu étaient pleins à craquer de pub pour leurs lanceurs et je me suis dis que les vidéos seraient du même acabit. Il semblerait que j'ai eu tords ...

Ce documentaire d'une durée de 44 minutes est vendu pour la modique somme de 3,50€ sur la boutique en ligne dédiée à leurs podcasts payants ... J'aurais presque envie de rajouter "que 3,50€" mais je sais que c'est déjà bien trop pour la très grande majorité des joueurs francophones qui attendront patiemment que l'épisode tombe dans le domaine du gratuit dans plusieurs semaines sur la chaine Youtube de la marque.
Je vais être direct. Cette somme ridicule est certainement la plus rentable et la mieux investie que j'ai pu faire dans le paint en près de 10 ans. La qualité de la vidéo est juste bluffante avec un narrateur hors norme en la personne de Matty Marshall. Cette vidéo se concentre sur la préparation de l'étape NPPL à Chicago et sur la vie de l'équipe avant et pendant l'étape. Même si vous ne comprenez pas l'anglais et que vous passiez sur les interviews des joueurs, il y a quand même largement de quoi faire en matière de vidéo in game.

Planet Eclipse réalise un véritable tour de force avec cette vidéo. La société britannique parvient non seulement à fournir un contenu de qualité, proche de ce que pourrait faire un Patrick Sporher - le génial producteur de Cereal Killerz ou encore Heroes for a Day, mais surtout à mettre en avant de façon très subtile ses produits en mettant en avant ses équipes.

Ici, et contrairement aux trailers que j'avais pu voir l'année dernière, nul bourrage de crâne avec des jingles ou séquences de pub pour leurs lanceurs, tout se fait dans la vidéo, avec des plans souvent bien pensés mettant en valeur aussi bien les joueurs, leurs actions, que le matériel de jeu.

Il semblerait bien que Planet Eclipse soit actuellement l'innovateur dans l'industrie paintball. Pas tant sur le plan du matériel (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis, ils font un travail sensass') mais plutôt sur la façon d'aborder le business : le cycle de renouvellement de leurs lanceurs plus en accord avec la situation économique actuelle, leur politique de communication sur les réseaux sociaux et enfin la production de vidéos de qualités mettant en avant leur matériel.

Je ne sais pas si Planet Eclipse récoltera les fruits de cette nouvelle politique mais ce qui est sûr c'est que je suivrai la saison 2 d'Artifact de bout en bout.

dimanche 5 juin 2011

C'est (aussi) arrivé près de chez vous

Je ne sais pas si le sujet a déjà été débattu sur les autres sites de paintball ces derniers jours, mais je n'ai vu mention nulle part du problème qui touche actuellement les joueurs aux US et plus particulièrement ceux en Californie. Il semblerait finalement que l'herbe n'est plus si verte que ça dans cet état que beaucoup considèrent comme l'Eldorado.

C'est au mois de Mars dernier qu'un texte de loi modifiant la législation concernant les lanceurs de paintball est soumis aux représentants du Sénat de l'Etat de Californie. Pour faire court, les lanceurs  seraient tout simplement interdit dans leur forme actuelle et toute personne en possession d'un lanceur pourrait écoper d'une amende de 10.000$ - même pas mal.

Le sujet, pour une fois, ne rassemble pas les foules, que ce soit sur PB Nation ou encore sur la page Facebook créée pour dénoncer ce texte et tenter de le faire modifier par les législateurs. Je crois bien que c'est la première fois que je ne vois pas la communauté US se rassembler derrière un projet d'une telle importance.

Certain pros ne manquent pourtant pas d'arguments pour expliquer en quoi un passage de cette loi dans l'Etat de Californie aura tôt fait de donner des idées à d'autres Etats à travers les Etats-Unis. Le sujet est suffisamment inquiétant apparemment pour que ces derniers choisissent de s'adjoindre les services d'un lobbyiste pour faire pencher la balance en leur faveur et ainsi mettre un maximum de chances de leur côté.

Quand on sait que l'Etat de Californie est certainement l'un des plus actifs que ce soit au niveau professionnel et pratiquants, cela a de quoi effectivement motiver à ne pas perdre l'un de leur marché les plus juteux. Il sera intéressant de voir comment évolue la situation outre-Atlantique.

Finalement, je trouverai ça plutôt ironique de voir que la seule façon de mettre un terme à la série de victoires impressionnante de l'équipe San Diego Dynasty soit une mesure législative.

jeudi 2 juin 2011

Inspiration

Je viens de recevoir aujourd'hui mon premier message depuis l'ouverture de ce blog - en fait le deuxième. Le premier ayant été envoyé par Rémi Dyon sur Twitter, joueur de l'équipe parisienne B4 (que je salue au passage - #nostalgie).

Quoi qu'il en soit, l'auteur (anonyme) de ce message, loin de vanter les louanges de mon blog - oui, j'ai la modestie facile - m'a fait remarquer comme mon blog ressemblait incroyablement à celui de Paul "Baca" Richards - coach de l'équipe américaine Tampa Bay Damage et rédacteur de l'excellentissime blog View from the Deadbox (VFTD de son petit nom).

Que dire ? Est-ce que je dois avouer ? Dilemme ... Et bien oui, je le reconnais, j'avoue tout. Mon blog consacré au paintball est très fortement inspiré - pompé ?- de celui de Paul. Deux raisons à cela :
  • J'adore le minimalisme - merci à mes gourous Steve Jobs et Jonathan Ive.
  • L'envie de reprendre le concept de VFTD - avec bien moins de talent cela va de soit.
Quoi qu'il en soit, j'espère que le design vous plaît, si ce n'est pas le cas, je crains de ne pouvoir faire grand chose. N'ayant ni le temps, ni l'envie de m'y consacrer avant pas mal de temps.

Je vous souhaite néanmoins une très bonne lecture, car après tout, ce n'est pas l'emballage qui compte, c'est ce qu'il y a à l'intérieur.

mercredi 1 juin 2011

Des pistolets à eau sur nos terrains

Vous souvenez-vous de la marque Hydrotec ? Probablement pas à vrai dire vu le peu de couverture dont à bénéficié ce nouvel arrivant sur le marché l'été dernier.

A l'époque déjà, j'avais fais un rapide billet sur mon blog (feu Alternativ Blog). Il y avait pourtant de quoi être enthousiaste à l'époque à la lecture du communiqué de presse publié sur PB Nation. Presque un an plus tard, le projet est toujours aussi vivace et la société continue à communiquer activement par le biais de sa page Facebook et son compte Twitter.

Pour ceux qui ne connaissent pas, qui ont la flemme de cliquer sur les différents liens donnés précédemment, ou ne lisent pas l'anglais, voilà en quelques mots ce que promet Hydrotec :

  • Une bille composée à 98% d'eau
  • Aucun effet négatif dû à l'humidité
  • Aucun effet de tassement en cas de stockage à long terme
  • Résistance à des températures jusqu'à 50° C
  • Une durée de vie d'un an

Malgré les réserves que l'on peut avoir en apprenant que la bille est composée à 98% d'eau, un petit tour sur leur site Internet et le visionnage des vidéos, finira de vous convaincre du potentiel de cette bille - section "News" -  tant pour les joueurs que pour les propriétaires de terrains.

Cette bille qui aurait dû arriver sur les étales américains ce Printemps, a finalement connu quelques déboires comme l'explique Paul Ciesiun - Directeur d'Hydrotec et créateur du concept - sur un podcast enregistré la semaine dernière.

Cependant, il explique que le projet est finalisé à 95% et que seuls quelques détails demeurent avant de lancer la première ligne de production. Il annonce également la couleur en indiquant qu'il leur sera impossible de fournir tout le monde dans un premier temps, tant la demande est forte aux US.

Cela dit, après le premier mois d'exploitation, une deuxième ligne de production devrait être lancée grâce à l'appui de nouveaux investisseurs et enfin pouvoir assurer la demande.

La question qui vous pend aux lèvres est le prix : et bien pour le coup, il botte en touche. La bonne nouvelle pour les professionnels, c'est qu'Hydrotec ne vendra pas en direct comme le font trop souvent les autres industriels de la bille. Il confiera les rênes de la distribution aux propriétaires de boutiques et terrains uniquement, qui auront alors la charge de fixer leur prix de vente.

On ne s'étonnera donc pas, que les prix soient équivalent à la bille classique, malgré un prix d'achat bien inférieur à la bille à base de gelatine.

Quoi qu'il en soit, on ne peut que se réjouir de l'arrivée d'un tel acteur dans notre (petit) monde. Le fait qu'il y ai encore des innovations majeures dans le secteur est toujours une excellente chose pour les joueurs.