samedi 20 août 2011

Paintball, Twitter, Web 2.0

Si vous êtes un accro aux nouveaux services et réseaux sociaux, je ne doute pas que vous ayez déjà un compte Twitter. Ce site de micro-blogging (vous ne pouvez poster qu'un message de 140 caractères max), fait sans contexte partie du paysage internet d'aujourd'hui.

Comme dans la très grande majorité des cas, ce service a d'abord prit son envol aux US avant de s'étendre en Europe et en Asie par le biais des early adopters puis par un nombre croissants de sociétés pour finalement s'imposer progressivement auprès des internautes à la recherche d'un nouveau moyen de communiquer et consommer de l'information.

Le milieu du paintball n'a pas été épargné par le phénomène et tous les grands noms du secteur se sont donné rendez-vous sur la plateforme, que ce soit les industriels, les circuits, les sites d'infos ou les équipes et joueurs pro. Il devient alors facile en un seul coup d'oeil d'avoir un fil d'actualité entièrement dédié à la planète paintball.

Connaître le lancement des derniers produits d'une marque, les transferts en cours d'une équipe à une autre, être tenu au courant de la mise en ligne d'un article, etc. … Tout cela se retrouve désormais sur un même site internet et selon vos préférences.

Malheureusement, une fois de plus, du côté de la francophonie, nous avons un train de retard. Là où les joueurs de paint aux US ont un véritable outil pour se tenir au courant des dernières infos, chez nous, les rares sites ayant un compte Twitter se contentent de spammer leurs rares abonnés avec des informations rarement pertinentes.

A quand une stratégie de communication cohérente pour les acteurs du paintball français ? Comment peut-on espérer grandir, se faire connaître, quand on ne prend pas les mesures adéquates pour se faire connaître et offrir l'image d'une activité structurée ?

Le bénévolat a ses limites et cela fait un bon moment qu'elles ont été atteintes. Voilà peut-être la raison de l'écart qualitatif qui s'est creusé au fil des années entre les US et la France. Ce n'est pas faute d'être à la pointe et d'insuffler des innovations utilisées dans le monde entier.

PS : Et parce qu'on est jamais aussi bien servi que par soit même, voici un lien vers le compte Twitter du blog et un autre lien vers la page Facebook.

mardi 9 août 2011

L'Arlésienne : Fusion de la NPPL/PSP

Tous les ans, ou presque, nous avons le droit à la rumeur qui veut que les deux principaux circuits de paintball américain (la NPPL et la PSP) joignent leurs efforts et ne fassent plus qu'un. Et tous les ans, ces mêmes rumeurs se révèlent fausses. Cette année ne fait pas exception à la règle, à une exception près.

De mémoire, il me semble bien que c'est la première fois que des acteurs sérieux et engagés dans l'industrie du paintball d'une façon ou d'une autre, commentent ces rumeurs en faisant valoir que la situation économique actuelle ne laisse plus le choix aux deux promoteurs.

Depuis quelques années, le marché américain stagne et n'offre plus de réelle croissance. Dans le segment de la compétition, le constat est tout aussi amère. Avec des difficultés de plus en plus importantes pour les équipes d'aligner les billets verts pour participer aux différents tournois,les équipes sont de plus en plus souvent obligées de faire un choix en terme de participation, créant un nouveau manque à gagner.

C'est dans ce contexte difficile, qu'un rapprochement a eu lieu il y a quelques semaines de ça à Las Vegas entre les comités directeur de la NPPL et de la PSP. Pour une fois, cette rencontre à été confirmée par divers acteurs majeurs de l'industrie. Le but d'un rapprochement, d'une fusion entre les deux circuits serait tout simplement de ne proposer plus qu'un seul tournoi d'envergure nationale et faisant figure de référence absolu dans le monde de la compétition aux Etats-Unis.

Les équipes n'auraient plus ainsi à faire un choix entre tel ou tel circuit et faciliterait ainsi la vie et des équipes qui auraient moins de dépenses et des industriels qui diminueraient par la même occasion leur très fortes dépenses logistique.

Autre signe d'une fusion plus probable que jamais auparavant, la publication d'une nouvelle paru sur le site du célèbre magazine franco-américain Facefull qui a été retiré à vitesse grand "V" dans les minutes qui ont suivies son apparition.

Encore une fois, il faudra prendre notre mal en patience pour connaître le dénouement de cette histoire.

jeudi 4 août 2011

Nerf

Pour les plus geek d'entre nous, ce terme est familier et évoque la dégradation volontaire d'une caractéristique essentielle d'un jeu vidéo par ses développeurs. Pour les plus vieux d'entre nous, c'est aussi la marque de jouets que l'on a tous convoités à un moment ou un autre.

Les Nerf sont des pistolets lançant des projectiles en mousse qui permettait de s'en mettre plein la figure et cela sans les risques de nos très chères pistolets à plomb qui connaissaient à la même époque un succès non moins important.

Et bien figurez-vous que Nerf revient en force aux US depuis quelques temps. Ils ont d'ailleurs lancés une ligue nord américaine se jouant en équipe. Cliquez donc sur le lien qui se trouve pour voir la présentation de la ligue.

[…]

Alors ? Verdict ? Un petit air de ressemblance avec une activité que vous pratiqueriez tous les dimanche ? Mouais …

Le plus flippant finalement, c'est que Nerf est produit par Hasbro. Ces gens ont de l'argent, beaucoup d'argent et ils se lancent dans la retransmission de leur ligue, se présentent également dans des évènements majeurs US liés au monde des sports extrêmes par le biais du Dew Tour et balancent des chèques de 25.000$ par poignées.

Pourquoi est-ce que leur projet n'aboutirait pas ? Le jeu s'appuie basiquement sur les même règles que le XBALL : une surface de jeu stabilisé, des obstacles gonflables ou Hyperball, des arbitres, un enchaînement de points en capturant un drapeau. Et il y a en plus les avantages inhérent à l'utilisation de projectiles en mousse : pas de nettoyage des joueurs ou des obstacles, sécurité accrue dans les pits même en cas de tir accidentel, ...

Et … Et l'avantage ultime : la réutilisation des projectiles. Les joueurs ne se ruinent pas à acheter 50 cartons de billes par an. Ils achètent un lot de projectiles qu'ils vont pouvoir utiliser encore et encore. D'où un coût extrêmement faible pour participer aux compétitions, même régionales ou nationale (qui se déroule à Disney au même endroit que la World Cup tenue par la PSP).

Bref, il y a des chances pour que Hasbro réussisse là où l'industrie du paintball échoue depuis de nombreuses années et je dois avouer que cela m'amuse un peu. Je suis curieux de voir la suite des évènement et leur tournure.

 

Note : Ce sujet est inspiré du billet écrit par Paul Richard sur son blog (en anglais) View from the Deadbox.